A VOIR DANS LA VILLE
Cathedral of Saint John the Evangelist Construite en briques en 1918, la cathédrale Saint Jean l'évangéliste est un impressionnant édifice, original par son architecture de style roman hollandais. Sur la droite se trouve un énorme chêne vieux de plus de 450 ans soutenu par des étais. Pour en savoir plus : http://www.saintjohncathedral.org (en anglais). Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
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Acadian Village L'une des principales attractions de la ville est l'Acadian Village, situé à 8 km au sud-ouest de Lafayette. Il s'agit d'une reconstitution authentique d'un village acadien du dix-neuvième siècle aménagé sur les rives d'un bayou fiche info. Les 8 constructions, pour la plupart en cyprès (un bois imputrescible et résistant aux insectes), sont assemblées selon la méthode du "bousillage entre poteaux", qui consiste à combler les espaces entre les planches à l'aide d'un mélange de boue et de mousse espagnole fiche info. La plus vielle maison date de 1800. On y trouve un tableau évoquant l'exil des Acadiens lors du "Grand Dérangement" fiche info en 1755. La peinture décrit leur arrivée et leur installation le long des bayous de Louisiane en 1764-1765. Parmi les autres bâtiments, on trouve : un ancien magasin (se trouvant autrefois à Saint Martinville), une école avec ses vieux livres, ses tables et encriers (1840), la réplique d'une chapelle ainsi que de l'atelier du maréchal-ferrant. Les meubles présentés sont des antiquités originaires de Louisiane. Avec un peu de chance, vous pourrez assister aux festivités d'un mariage cajun. Pour en savoir plus : http://www.acadianvillage.org (en anglais). Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
VERMILIONVILLE
Au milieu du 18ème siècle, plusieurs Acadiens du Canada ont trouvé refuge en Louisiane après avoir été chassés de leurs terres par les Anglais. Ils se sont finalement installées au sud de la Louisiane, et ont apporté avec eux leurs coutumes et traditions. Les nouveaux arrivés se sont établis le long des bayous et sur les prairies où les Espagnols leur avaient octroyé des concessions de terres à cultiver. Bientôt, de petites villes ont fait leur apparition, dont Vermilionville (connue maintenant sous le nom de Lafayette) qui longeait le bayou Vermilion. Les premiers acadiens vivaient en effet près de l'eau et utilisaient les bayous pour se déplacer, chasser et pêcher. Ils se servaient aussi des arbres pour la construction des maisons et le chauffage.
Beau Bassin Cette maison, mélange de style renaissance gréco-américaine et créole fut construite en 1840 en utilisant les techniques de colombage et de "bousillage entre poteaux" photo, ce mélange de boue et de mousse espagnole (le mur est en colombage et on applique le bousillage entre les poteaux de bois). Au cours de la visite, on peut voir le mur d'une maison construite selon cette technique (la mousse espagnole, qui recouvre les arbres des environs, servait également à fabriquer des poupées, tisser des cordes, rembourrer les sièges de charrettes, les matelas ou encore les coussins). L'escalier extérieur conduit à la garçonnière, où dormaient les garçons les plus âgés de la famille. Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
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Maison acadienne Cette petite maison non meublée fut probablement construite afin de servir de résidence pour les esclaves. Les autres maisons du village sont plus grandes. La plus ancienne, Armand Brossard House photo, date d'environ 1790. C'est également la plus grande du village. Si certaines maisons sont authentiques, d'autres ont été reconstituées en conservant leur aspect de l'époque. Généralement, les maisons avaient des escaliers extérieurs et des armoires (au lieu de placards) pour payer moins d'impôts. Elles possèdent toutes du mobilier d'époque. Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
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L'Académie de Vermilionville Cette reproduction est un exemple parfait d'une école typique des années 1890. Sur le tableau noir, on pouvait lire cette phase : "Do not speak French on the school ground". En 1916, le conseil scolaire de Louisiane avait interdit l'usage la langue française dans les écoles du sud de la Louisiane. Les enfants étaient punis s'ils parlaient français, et ce, même dans la cour de l'école. Si Roosevelt fiche info durant sa longue présidence a fait le maximum pour que la langue française disparaisse (une loi obligeait les cajuns à parler anglais), aujourd'hui la tendance s'est inversée et le cajun doit réapparaître dans les écoles. C'est grâce aux cajuns que le français reste encore un peu parlé en Louisiane. Il s'agit d'un français un peu particulier difficilement compréhensible pour nous à cause des nombreuses expressions locales et d'un accent prononcé. Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
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Une acadienne en pleine démonstration de filature Dans plusieurs maisons, des personnes en costume d'époque perpétuent les gestes des fermiers et des artisans acadiens d'autrefois : filature, tissage de couvertures, fabrication d'édredons, réparation de filets pour la pêche ou encore travail du bois. Au Canada, les femmes acadiennes tissaient la laine et le lin. En Louisiane, elles apprirent à tisser le coton. Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
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La forge Les Acadiens sont arrivés du Canada sans outils. Le gouvernement espagnol leur en a fourni quelques uns à leur arrivée, et les forgerons s'occupèrent d'en fabriquer de nouveaux : outils pour l'agriculture et la construction, roues de wagon, charnières, clous, ... Chaque communauté avait sa propre forge. Le 'tit fer (petit fer), un instrument de musique pour les percussions, était fabriqué à la forge. Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
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La chapelle des Attakapas Le village abrite la Chapelle des Attakapas, une reproduction dans le style des églises catholiques de Pointe Coupée (1760) et Saint Martinville (1773). La religion catholique était la seule religion tolérée en Louisiane avant l'achat de la vente de la Louisiane en 1803. A cause de l'irrégularité des visites des prêtres catholiques, les Acadiens eurent recours à la pratique des messes blanches (des messes laïques). Les esclaves pratiquaient la religion de leur maîtres. Ils étaient cependant relégués sur de petits bancs d'église, le long des allées. Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
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Le cimetière Près de la chapelle se trouve un presbytère ainsi qu'un petit cimetière. Les croix métalliques étaient généralement faites par le forgeron. Une couronne de fleurs, fabriquée à partir de papier trempé dans de la cire et des colorants, était souvent accrochées sur les croix. Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
A VOIR EGALEMENT
Pour rejoindre La Nouvelle-Orléans, vous pouvez prendre l'autoroute I-10 en direction de Bâton-Rouge, ou prendre plus au sud en passant par Houma, ce qui vous permet de visiter le pays cajun (voir la carte).
DE LAFAYETTE À BATON-ROUGE
HENDERSON ET LE BASSIN ATCHAFALAYA
Atchaflaya signifie "grande rivière" en langue indienne Chitimacas. Autrefois, cette région peuplée d'indiens accueillit des centaines de cajuns fuyant les persécutions indiennes au Canada. Avec le bayou Teche, ce fut l'un des sites les plus importants de l'implantation de cette communauté et l'un des rares endroits aux Etats-Unis où les immigrants vécurent en parfaite harmonie avec les indiens.
Atchafalaya Basin Cette gigantesque région marécageuse située à l'ouest du delta du Mississipi est le deuxième plus grand marécage des Etats-Unis. Ce bassin s'est formé autour du 10ème siècle quand le Mississippi abandonna son canal situé le plus à l'Est qu'il empruntait depuis toujours pour préférer l'actuel bayou Lafourche. Les eaux abandonnées furent coupées de leur source par des digues naturelles qui se formèrent au fil des siècles le long du fleuve. Le bassin fut reconnecté avec le Mississippi à la fin du dix-neuvième siècle et agit maintenant comme un déversoir lors les crues du fleuve. On considère qu'il s'étend sur environ 225 kilomètres de long sur une trentaine de large, et coupe en 2 tout le sud de la Louisiane. Toute l'eau provient du nord du pays, de la multitude de rivières qui descendent de la montagne après la fonte des neiges et viennent gonfler le bassin au printemps. Quand les eaux sont au plus bas, il ne reste dans le bassin que 20% des terres immergées. Quand elles sont au plus haut, 20% des terres sont émergées. Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
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Autoroute I-10 traversant l'Atchafalaya Swamp Ce grand marécage est resté en grande partie à l'état sauvage malgré la coupe de cyprès au siècle dernier pour la construction des maisons, et celle, au début des années 1970, du deuxième plus grand pont du monde (à l'époque) derrière celui du lac Pontchartrain près de La Nouvelle-Orléans). Pour que l'autoroute Lafayette/La Nouvelle-Orléans puisse traverser cette zone marécageuse, il a fallu planter dans la boue des pylônes en béton de 30 à 40 mètres sur une longueur de 27 kilomètres. Les travaux ont duré 6 ans. La route passe au niveau des arbres. Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
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Balade dans les bayous Situé près de la ville d'Henderson, à une trentaine de kilomètres à l'Est de Lafayette, le bassin est très prisé par ses habitants qui viennent y passer le week-end. Les barques, bateaux à moteur, les bateaux à hélice photo et les jet-ski sont alors nombreux. Après les terribles inondations de 1927 (qui inondèrent Lafayette), les ingénieurs de l'armée firent élever des barrages et un important système de "levées" (des digues de terres) qui permirent de contenir le bassin dans des limites acceptables. Les centres d'intérêt se situent derrière cette levée, qui peut se franchir en voiture en empruntant une des montées. Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
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La faune de l'Atchafalaya Basin Dans cette vaste zone de bayous, lacs et de marécages (qui servit de cachette au pirate Jean Lafitte fiche info, la faune est très variée : alligators, castors, serpents (65 sortes de reptiles), lapins, tortues, grenouilles, écureuils, hérons, oies, ratons laveurs, rats musqués. On y compte plus de 300 espèces d'oiseaux (dont l'aigle à tête blanche, emblème des Etats-Unis) et 90 sortes de poissons). La végétation composée de saules, de chênes recouverts de mousse espagnole fiche info et de cyprès. Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
DE LAFAYETTE À LA NOUVELLE-ORLEANS
SAINT MARTINVILLE
Situé à 26 km au sud de Lafayette, Saint Martinville fut fondée en 1760 sur l'ancien site des Indiens Attakapas. Troisième plus vieille ville de Louisiane, Saint Martinville fut un des principaux points de rassemblements des français chassés du Canada. A la fin du dix-huitième siècle, de nombreux royalistes fuyant la révolution française vinrent se réfugier à Saint Martinville, où ils tentèrent de recréer une atmosphère française en organisant bals, réceptions et opéras. Au dix-neuvième siècle, Saint Martinville était surnommée "le Petit Paris". La ville était si prospère à cette époque qu'on y fit construire un opéra et même une université. Saint Martinville fut plus tard ravagée la fièvre jaune, le feu et les ouragans. Elle conserve quand même quelques belles maisons, comme le vieil Hôtel Castillo (1792).
A voir également :
Avery Island Cette petite île est en fait une des cinq collines du delta du Mississipi, constituée exclusivement par le sel déposé par la mer pendant des milliers d'années. En plusieurs endroits, la pression a fait remonter le sel pour créer ces dômes entourés par les marais. L'île d'Avery culmine ainsi à 46 mètres au-dessus du niveau de la mer, et a un diamètre de 3,2 kilomètres. La terre y est particulièrement propice à la culture du piment. Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
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L'usine tabasco C'est ici que se trouve l'usine qui fabrique le Tabasco. C'est ici, en 1865, que l'histoire de la célèbre sauce a débuté. Edmund McIlhenny eu alors l'idée de fabriquer une sauce à base de piments rouges, de vinaigre blanc et de sel. Le Tabasco (et la sauce piquante en générale) est un élément essentiel de la cuisine locale, assez épicée. L'usine peut en produire 450.000 bouteilles par jour, destinées à une centaine de pays. La visite, guidée, comprend un petit film racontant brièvement l'histoire et la fabrication du Tabasco, puis on passe dans un couloir d'où l'on peut apercevoir à travers une vitre la fabrication et la mise en bouteille photo (du lundi au jeudi seulement) pour arriver à la boutique où l'on peut déguster la fameuse sauce et où l'on vous invite à faire votre marché. On peut aussi acheter le Tabasco vert qui n'est pas vendu en France. Depuis le début, c'est toujours la même famille qui produit les petites bouteilles de Tabasco pour le monde entier et utilisant la même recette. En janvier, les graines sont mises en terre dans des serres. En avril, les petits plants sont transplantés dans les champs. En août, alors que le piment est devenu rouge, il est cueilli. Par la suite, il est mélangé avec du sel et est gardé trois ans dans des barils. On le mélange ensuite avec du sel spécial pendant un mois et le tout est mis en bouteille pour la vente. Pour en savoir plus : http://www.tabasco.com (majoritairement en anglais). Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
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Jungle Gardens Avery Island, comporte aussi de magnifiques jardins exotiques situés à proximité de l'usine. Ils ont été créés par Edward McIlhenny (le deuxième fils d'Edmund McIlhenny) qui était écrivain, naturaliste et explorateur. Ce dernier a rapporté de Chine, du japon et de France les milliers de variétés de plantes qu'on retrouve à cet endroit. On y trouve des azalées, des iris, des plantes tropicales, un jardin de camélias et d'azalées, une palmeraie. Le bayou Petit Anse est entouré d'immenses cyprès et de chênes recouverts de mousse espagnole. On peut aussi voir le Temple de Bouddha surplombant un bel étang. A l'intérieur se trouve un Bouddha qui fut donné en cadeau à McIlhenny en 1936. La faune est composée de cerfs, d'alligators et d'une importante réserve naturelle d'oiseaux migrateurs, d'échassiers et d'oiseaux protégés. Les oiseaux se regroupent souvent sur les pontons artificiels. Chaque printemps, ce sanctuaire d'oiseaux abrite 20.000 nids construits par des hérons et des aigrettes (les aigrettes blanches en voie de disparition en Amérique du Nord). On peut les observer depuis d'un belvédère. Le parc regorge également d'insectes, en particulier des moustiques, et d'araignées. Pour en savoir plus : http://www.junglegardens.org (en anglais). Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
HOUMA 
Cette petite ville de 65.000 habitants est située à 176 km de Lafayette et 96 km de la Nouvelle-Orléans, dans le delta du Mississippi. Elle fut fondée en 1795 et porte le nom d'une tribu indienne, les Houmas (ils sont environ 10.000 dans les environs). Houma n'offre pas beaucoup de choses à voir, mais la ville est assez calme et est un bon point de départ pour découvrir les nombreux bayous environnants. Il existe de nombreux tours (Swamp Tours) permettant de les visiter. Houma est surnommée "la Venise de l'Amérique". La ville compte 52 ponts.
Southdown Plantation House Cette maison colorée, mélange de style renaissance grecque et victorien, est un musée. Elle fut construite en 1859 puis agrandie en 1893. Les sujets présentés sont variées : les indiens Houmas, l'histoire de la ville au travers de photos (autrefois, les enfants allaient à l'école en bateau, les bayous n'étant pas encore canalisés), les industries locales (pêche, chasse, culture de la canne à sucre, ... Pour en savoir plus : http://www.southdownmuseum.org (en anglais). Cliquer sur l'image pour l'agrandir. |
RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES SUR LAFAYETTE
RETOUR A :
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CIRCUIT : 1 semaine en Louisiane
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