La bataille d'Iwo Jima

En février et mars 1945, la bataille d'Iwo Jima opposa (sur l'île japonaise d'Iwo Jima) les Etats-Unis et l'Empire du Japon, et a aboutit à la conquête de l'île par les Etats-Unis. La bataille a été particulièrement médiatisée par une photographie des soldats américains érigeant le drapeau au sommet du mont Suribachi (prise le 23 février 1945 par le photographe américain Joe Rosenthal).

Au début de l'année 1945, le Japon est bombardé quotidiennement depuis les îles Mariannes (opération Scavenger) et Iwo Jima sert de station d'alerte pour la défense nippone. Quelques mois auparavant, les Alliés avaient débarqué sur l'île de Leyte dans les Philippines, la trouvant vide de défenseurs, ce qui avait avancé de huit semaines le programme de conquête. Mais l'attaque sur l'île d'Okinawa ne pouvait pas commencer avant huit semaines. Alors il fut décidé d'envahir Iwo Jima, sous le nom d'opération Detachment.

Les défenseurs étaient prêts. L'île avait une garnison de 22.000 soldats et était fortifiée par un réseau de protections souterraines, dont le but était d'infliger des pertes sévères aux Alliés et de les décourager d'envahir les îles principales. Tous devaient faire le sacrifice de leur vie pour leur patrie en emportant dix ennemis avec eux. Les invasions des mois précédents avaient rendu les Américains méfiants. Ainsi, à partir du 16 février débuta un pilonnage aérien et naval systématique, qui dura trois jours. Malgré cela, les défenses enterrées furent très peu endommagées.