L'origine de l'expression "Big Apple"

En reportage à la Nouvelle-Orléans, le chroniqueur John J. Fitz Gerald entendit les garçons d'écurie afro-américains appeler les champs de course de New York "The Big Apple" (dans les années 1920, les hippodromes de New York étaient le nec plus ultra, et y aller était une récompense, de manière allégorique une "Grosse Pomme"). Le terme lui plut et il donna comme titre à son article "Around the Big Apple", paru en 1921 dans le journal du New York Morning Telegraph.
Une dizaine d'années plus tard, les musiciens de jazz commencèrent à appeler New York "la Grosse Pomme", désignant la ville (et plus particulièrement Harlem) comme la capitale mondiale du jazz. Ils disaient qu'il y avait beaucoup de pommes sur les arbres du succès, mais que, quand vous sélectionnez New York, vous sélectionniez LA grosse pomme. Ce surnom devint vite synonyme de New York et de sa diversité culturelle.
Au début des années 1970, l'expression fut reprise dans une campagne de publicité du New York Convention and Visitor's Bureau (équivalent de l'Office de Tourisme pour New York), contribuant ainsi à répandre l'utilisation de cette expression.