Les attentats du 11 septembre 2001
Une vague de terrorisme sans précédent a frappé mardi 11 septembre 2001 au matin les centres névralgiques du pouvoir économique et militaire des Etats-Unis. La journée noire a débuté quelques minutes avant 9h00 heure locale, tandis que des dizaines de milliers de personnes commencent leur journée dans l'île de Manhattan à New York.
Les attaques ont commencé par le détournement de 4 avions commerciaux qui avaient décollé de l'Est des Etats-Unis. Leurs réservoirs étaient remplis de kérosène pour pouvoir atteindre leur destination en Californie. Avec près de 91000 litres de kérosène dans les entrailles, chaque avion était potentiellement un véritable missile incendiaire guidé. 3 d'entre eux ont atteint leur cible. Le quatrième s'est écrasé dans une zone inhabitée. Les pirates de l'air ont pris le contrôle des appareils en utilisant des armes blanches. Ils ont tué des hôtesses et au moins un pilote ou un passager. Il a aussi été établi que des produits chimiques (de type gaz lacrymogène, ...) ont été utilisés dans les vols American 11 et United 175 pour tenir les passagers à l'écart de la première classe. Les pirates menaçaient de faire exploser les avions à l'aide de bombes. Mais selon la commission d'enquête, il n'y avait probablement pas de bombe à bord.
Chronologie des évènements :
Les pertes humaines :
Les attentats du 11 septembre 2001 ont fait 2973 victimes. La plus jeune était agée de 2 ans. Elle se trouvait à bord du vol 175 de United Airlines. Sans compter les 19 pirates de l'air, on dénombre 245 morts parmi les passagers et équipages des quatre appareils. A Washington, au Pentagone, on dénombre 125 victimes, civiles et militaires. 2602 personnes ont été tuées au World Trade Center, dont 343 pompiers. Les chiffres initiaux faisaient état de 6000 morts, mais fort heureusement il était encore tôt, et les 50.000 personnes qui travaillent chaque jour au WTC n'étaient pas encore toutes sur leur lieu de travail.
Déblaiement et fouilles :
Dans les heures qui ont suivi l'effondrement de World Trade Center, une gigantesque opération de sauvetage s'est mise en oeuvre. 14 survivants ont été sortis des décombres sur le site du WTC, mais l'espoir d'en retrouver d'autres s'est rapidement évanoui.
Près de 2 millions de tonnes de gravats ont été retirées du site au cours des 9 mois qui ont suivi. 8 tours ont été détruites et 25 bâtiments endommagés. Les recherches ont officiellement pris fin le 30 mai 2002. Près de la moitié des personnes décédées n'ont jamais été retrouvées ni même identifiées. Le coût des opérations de sauvetage, nettoyage est estimé à 14 milliards de dollars.
Les conséquences :
New York avait des airs de ville fantôme dans la nuit de mardi à mercredi après les attentats suicides du 11 septembre. Toutes les artères de la ville étaient quasiment désertes alors qu'habituellement les voitures se frayent un chemin à coups de klaxon. La majorité des restaurants et tous les théâtres ont été fermés, les bâtiments publics cernés par des cordons policiers. L'Empire State Building, maintenant le plus haut building de New York, a été évacué. Il ne rouvrira que le samedi suivant. Quant à la bourse de Wall Street, dont le bâtiment n'a pas été endommagé, elle restera fermée pendant 4 jours (ce qui ne s'était pas produit depuis la crise de 1929), le temps de vérifier les transactions qui étaient en cours au moment des faits et que les lignes avec l'extérieur soient rétablies. La ville est coupée en deux au niveau de la 14ème rue qui forme une ligne de démarcation que ne peuvent franchir les habitants situés au nord de cette zone. L'imact économoqie sur la ville de New York dans les mois qui ont suivi les attents est estimé entre 90 et 105 milliards de dollars.
A Washington, les rues ont été désertées dès le milieu de la journée, les magasins fermant les uns après les autres. Tous les monuments du Mall, la grande esplanade allant du Capitole au Mémorial de Lincoln qui fait pendant au Pentagone sur la rive opposée du Potomac, ont été fermés. Le quartier de la Maison Blanche était quant à lui complètement bouclé. Le siège de la CIA a eacute;té évacués.
Pour la première fois dans l'histoire américaine, le trafic aérien a été complètement interrompu (il ne reprendra que le jeudi soir pour les vols intérieurs, et le samedi pour les vols transatlantiques). Les ports de New York et de Louisiane ont également été fermés. Deux porte-avions de la flotte atlantique ont été déployés au large de la côte Est des Etats-Unis pour assurer la défense aérienne de New York et de Washington afin de protéger les centres nerveux politique et financier du pays. Cinq croiseurs et deux contre-torpilleurs équipés de missiles anti-aériens ont également été dépêchés dans la zone. Fait extrêmement rare bien qu'insignifiant en regard des évènements, les parcs Disney ont été fermés.
Les attaques, qui ont plongé les Etats-Unis dans le chaos, ont également suscité l'émoi de presque toutes les capitales, et fait plonger les principales places boursières mondiales. Les principaux marchés financiers ont également été fermés. Partout dans le monde, les bâtiments sensibles (grandes tours, laboratoires, bâtiments officiels, ...) ont également été évacués. Les tours jumelles de Kuala Lumpur (Malaisie), les plus hauts gratte-ciel du monde à l'époque, ont été évacuées de leurs milliers d'occupants, tout comme la Sears Tower de Chicago (la seconde plus haute tour du monde à cette date).
Cette "acte de guerre" est comparé à l'attaque de l'aviation japonaise à Pearl Harbor, le 7 décembre 1941. Cet évènement avait précipité les Etats-Unis dans la deuxième guerre mondiale.
Le rapport de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les états-Unis, publié fin août 2004, a conclu à la responsabilité du réseau Al-Qaida, en affirmant que les dix-neuf pirates de l'air impliqués dans ces attentats-suicides en étaient membres et que le commanditaire en était Oussama Ben Laden qui s'est félicité de ces attaques dans des vidéos diffusées en novembre et décembre 2001. Ce dernier avait d'ailleurs annoncé trois semaines avant avant le 11 septembre une "attaque sans précédent" contre des intérêts américains.
L'explication institutionnelle a cependant été contestée et cela a engendré quelques théories du complot mettant principalement en cause l'administration Bush.